vendredi 31 octobre 2014

… et celle du shampoing sec (maison) !



Il y a quelques années, je m’étais acheté un shampoing sec de la marque Klorane car j’en avais marre de me laver les cheveux quotidiennement. Je l’avais utilisé plusieurs fois mais je me souviens que le résultat ne m’avait pas convaincue alors que je suivais bien les instructions. Du coup, je l’ai laissé tomber mais l’ai tout de même gardé dans un coin.

Au début de cette année, dans ma démarche de « Consommer mieux et prendre soin de moi » j’ai voulu le réessayer car je souhaitais de nouveau espacer mes shampoings par manque de temps et persuadée que les laver tous les jours n’était sûrement pas bon pour eux.
Du coup je l’ai ressorti de mon placard et cette fois-ci miracle, j’ai adoré ! Deux possibilités : soit c’est parce-que depuis la dernière fois je suis blonde et du coup il se voyait moins (vu qu’il était blanc et que j’étais très brune), soit je l’utilisais mieux. Ou les deux.
Quoi qu’il en soit le shampoing sec est devenu une routine pour mes cheveux et j’ai réussi à espacer mes shampoings à un tous les deux ou trois jours grâce à ça.

Puis est venue la fin du flacon.

Je me suis rendue dans ma parapharmacie mais, horreur, les flacons étaient désormais remplis de gaz propulseur et en plus, en m’attardant sur la composition, j’ai constaté que les ingrédients étaient moyens genre « aluminium »… Du coup je me suis dit « Hors de question d’acheter ce produit ! » et j’ai  regardé les shampoings secs des autres marques mais c’était la même chose… A ce moment-là, je me suis souvenue que ma maman utilisait du talc dans ses cheveux. « Bien moins cher et plus sain ! » me suis-je dit ! Et j’ai acheté ma première boite de talc qui m’est revenu à environ 20 fois moins cher qu’un shampoing sec classique.

Mon premier achat « alternative réalisée maison ».

Quand j’ai testé le talc dans mes cheveux, je trouvais que l’effet s’approchait légèrement de ce que je souhaitais mais je trouvais la texture trop fine par rapport au shampoing sec Klorane que j’utilisais et que j’aimais (malgré sa compo pourrie mais je n’en avais aucune idée au moment où je l’utilisais)…
Alors je me suis dit qu’il devait bien exister des recettes sur internet. Je me suis mise à chercher et j’en ai trouvé une sur un site dont je ne me souviens plus du nom. Elle comportait notamment de la fécule de maïs et des huiles essentielles ainsi que du bicarbonate de soude. Enchantée par l’idée mais ne disposant pas de tout ce que la bloggeuse avait mis dans sa recette, j’ai fait plusieurs expériences.

Depuis, j’ai étoffé ma recette et suis arrivée à celle-ci :

1 c à soupe de fécule de maïs
1 c à soupe d’argile rose
1 c à soupe de poudre d’iris
2 c à café de bicarbonate de soude
1 c à café d’hydrolat d’ylang ylang
10 gouttes d’huile essentielle de bois de rose
5 gouttes d’huile essentielle de lavande fine
(ajouter un peu de cacao en poudre si on est brune et remplacer l'argile rose par de l'argile blanche)

On mélange le tout dans un flacon en verre et voilà, c’est prêt à être utilisé ! 
On peut aussi le mettre dans un flacon "poudreur" genre ceux qu'on trouve au rayon épices.
Pour l'utilisation, j’en mets un peu dans mes mains et le réparti sur mes racines la tête en bas en massant légèrement mon crâne.
Au début je l’utilisais dés le lendemain de mon lavage de cheveux mais maintenant je n’en mets que le surlendemain voire le troisième jour après mon shampoing. Je le laisse agir / absorber le sébum de mon cuir chevelu le temps de me préparer / maquiller / habiller en attachant mes cheveux  avec une pince puis je les détache et les brosse la tête en bas.
Voilà ! Une crinière pleine de volume et sèche aux racines ! J’adore.

Note post-article :
Avant j’en mettais aussi sur les longueurs (va savoir pourquoi) mais celles-ci sont très très sèches depuis que j’utilise des produits naturels donc depuis quelques temps je cherche d’où vient cette sécheresse et je pense que c’est notamment dû au shampoing sec car j’ai appris dernièrement (merci les filles nopoo du groupe Facebook !) que les poudres ont tendance à assécher les cheveux.
Je pense également retirer le bicarbonate de soude lors de ma prochaine recette car c’est un ingrédient naturel certes mais agressif. Je suis en train de composer une nouvelle recette.
Je vous tiens au courant !

mercredi 8 octobre 2014

La question du shampoing…

Avant, j’adorais le rayon shampoing de mon supermarché. J’y restais de longues minutes à lire ce que chaque produit allait faire à mes cheveux si je l’achetais et j’avais du mal à choisir quel effet était le plus important pour moi : Brillants et plein de vie. Soyeux et lumineux. Volumineux. Lisses. Bouclés. Propres et frais. Renforcés.
Bref.

STOP !
En réalité, tout ce qu’on veut c’est qu’ils soient propres et en bonne santé. Car s’ils le sont, ils seront brillants, ils seront volumineux, ils seront forts et ils seront doux. Donc beaux.

Or avec les produits du commerce, voilà ce qu’il se passe sur notre tête :

Dans tous les shampoings du commerce, les agents tensioactifs (vous savez, ce qui fait bien mousser le produit) et autres composants dégueulasses présents dans ces produits agressent et décapent le cuir chevelu qui, pour se DEFENDRE, produit du sébum ! Du coup on croit qu’on a les cheveux gras et on achète un shampoing pour cheveux gras  (je schématise). Et là, avec les composants ultra-décapants utilisés dans la composition de ces shampoings pour enlever le gras, le cuir chevelu se sent agressé et produit encore plus de sébum ! C’est le cercle vicieux : on a les cheveux gras, du coup on les lave tous les jours, ce qui agresse le cuir chevelu etc etc.

C’est la même chose pour les produits contre les pellicules… Les cellules du cuir chevelu, comme sur toute autre partie du corps, se renouvèlent constamment et des « bouts de peau » tombent chaque jour. Les pellicules sont ces cellules mortes du cuir chevelu à la différence qu’elles sont plus grosses car le cuir chevelu n’est pas en forme si je puis dire. Il y a plein de raisons pour que le cuir chevelu produise des pellicules (hormones, stress, fatigue, maladie…) mais les shampoings anti-pelliculaires n’aident pas à régler le problème ! En effet, ils sont irritants pour le cuir chevelu qui produit du sébum pour se protéger (encore une fois) et produit encore plus de pellicules également étant donné que la peau est irritée. Du coup on réutilise le shampoing anti-pellicules.

Vous voyez où je veux en venir ? 

Concernant les shampoings volumateurs c’est magique : le silicone donne une IMPRESSION de gainage mais étouffe le cuir chevelu et les racines des cheveux du coup, cuir chevelu étouffé = cheveux plats. Et on recommence le shampoing au silicone pour leur donner du volume…

OUAW ! On se marche sur la tête.  

* Pour les cheveux gras comme pour les problèmes de pellicules,  le mieux est d’utiliser des shampoings très doux ainsi que des soins à base de produits naturels. Je ferai un article très vite sur ces deux questions. *

Donc, pour éviter de mettre sur nos cheveux (ou plus exactement nos cuirs chevelus) plein de silicone, de tensioactif, de conservateurs chimiques et j’en passe, il y a une multitude de solutions. Je ne peux bien évidemment pas en faire la liste complète mais voici celle que j’utilise en ce moment et comment j’y suis arrivée : 

Après être passée aux shampoings sans silicone et sans parabènes, j'ai voulu les jeter car ils venaient du supermarché et qu’ils contenaient des tensioactifs ainsi que d’autres composants « sales ».
Grâce à Coline que je suis, j’ai appris qu’il existait des bases lavantes neutres pour « fabriquer » son propre shampoing. Génial ! Moi qui adore faire mes propres trucs dans d’autres domaines, j’allais pouvoir le faire pour mes produits de beauté aussi !
Je l’ai achetée sur Aroma-Zone, le temple suprême des belles natures. J’y ajoute des huiles essentielles, hydrolats et autres actifs trouvables sur le site en fonction de l’état de mes cheveux par périodes.
Je partagerai ici quelques recettes très vite.

Grâce à ce produit et à l’utilisation du shampoing sec, je suis passée d’un shampoing par jour à deux par semaine ! En plus, mes cheveux sont bien plus beaux qu'avant. 
En arrêtant les produits du commerce, j’ai également découvert que mes cheveux étaient secs et non gras comme j’en étais persuadée depuis des années !

Ici je posterai régulièrement mes nouvelles découvertes de produits naturels et mes expériences capillaires.

A bientôt !

NB : Je partage et échange chaque jour sur le sujet dans le groupe Facebook  "No poo & water only"
"Ce groupe est un espace d’échange et de soutien pour tous ceux qui testent, veulent en savoir plus et souhaitent partager leurs expériences sur le no-poo (lavage de cheveux sans shampoing chimique). L’objectif de ce groupe est de dialoguer, conseiller et échanger sur différents sujets touchant au no-poo et soins capillaires naturels." 

Paraben free ?


J’ai toujours adoré la beauté : les cosmétiques, le maquillage, les soins.

L’autre jour, j’ai cherché quand est-ce que j’avais commencé à m’intéresser aux composants des cosmétiques.
Et je crois que j’ai retrouvé. Du moins, j’ai retrouvé mon premier souvenir concernant ce sujet.

Je travaille dans le milieu médical et un jour j’ai entendu un médecin qui terminait une conversation et qui disait « Enfin bref, faites attention au paraben dans vos shampooings ! ».  J’avais déjà entendu ce mot, paraben, sachant qu’il avait une connotation négative mais sans en connaitre les raisons exactes ni ce qu’il faisait dans les cosmétiques. Je ne m’en suis pas préoccupée tout de suite après avoir entendu cette phrase tirée d’un médecin mais elle est, pour preuve, restée dans un petit coin de ma tête.

Quelques temps après, j’ai commencé à remarquer de plus en plus de mentions « sans paraben » dans les rayons Beauté lors du choix de mes produits de soin. Je sais qu’à cette époque j’allais déjà en parapharmacie pour certains produits (crèmes et démaquillant exclusivement) et pour les huiles essentielles. Ma mère m’avait partagé ce rituel de consommation. Pour les shampoings et autres produits du quotidien, je faisais mes achats en supermarché. Pour le maquillage, j’étais loin d’y penser.

Puis je ne me suis plus fiée à la simple mention « sans paraben » et j’ai commencé à vérifier à l’arrière des emballages si la composition ne comportait effectivement aucun paraben car il arrivait que certains produits n’en aient pas et que ce ne soit pas mentionné. Entre temps j’avais appris ce qu’était vraiment le paraben (une note en fin d’article) grâce à des lectures sur internet notamment.

Mes premiers achats « raisonnés ».

Ensuite, au fil de lectures sur des sites internet divers, j’ai constaté que le paraben n’était pas le seul composant qu’on s’appliquait sur le corps / les cheveux / le visage / les ongles et qui nous faisait mal sans qu’on puisse le remarquer (sauf pour certaines personnes qui font carrément des réactions cutanées mais je n’en fais pas partie).
J’ai donc commencé à surveiller également le phenoxyethanol et l’aluminium, ainsi que l’alcool et le parfum pour certains produits dans lesquels ces ingrédients me paraissaient insensés.

Comme la plupart des produits que l’on trouve dans le commerce contiennent tous ces composants pourris, j’ai voulu trouver des produits alternatifs et plus naturels.

Et j’ai découvert le milieu des blogs. Des plus informés (sur des astuces pour vivre au naturel) aux plus attrayants (sur la mode, le maquillage).  Une sorte de monde parallèle dans lequel on a envie de faire du bien à notre petit corps qui souffre, dans l’immédiat et à long terme, de toutes ces cochonneries qu’on lui étale dessus. Je m’y suis tout de suite sentie bien. J’apprends de nouvelles choses tous les jours et ça m’excite beaucoup !

Maintenant j’ai arrêté d’utiliser les produits qu’on trouve dans les supermarchés, et je boude un peu les parapharmacies aussi en cherchant sans cesse des alternatives à tout ce qu’on trouve dans ces endroits. Et j’y arrive bien. Je ne suis pas encore au point sur tout mais ça vient petit à petit.

En plus, en-dehors de mettre ma santé à l’abri, je n’en suis que plus jolie ! Ma peau est plus nette, j’ai meilleure mine, mes cheveux sont magnifiques… Que de compliments reçus.

J’adore partager toutes ces découvertes et ces expériences, j’aime « aider » les autres, c’est pour ça que je me suis lancée dans cette aventure. J’espère aider ceux et celles qui le souhaitent à trouver leurs propres alternatives et dialoguer sur ce sujet avec qui en a envie.

A bientôt !


Ce que nous savons de certains composants :
Le paraben est un conservateur utilisé dans les cosmétiques mais, à dose régulière, il est un perturbateur endocrinien c’est-à-dire qu’il agit sur nos hormones et peut avoir un effet sur notre fertilité !
Le phénoxyéthanol est un conservateur utilisé dans les cosmétiques mais il est reconnu comme allergisant, il peut provoquer de l’eczéma et de l’urticaire chez certains. Il serait également porteur de risques cancérigènes, de fertilité pour l’homme et de toxicité pour le foetus.

L’aluminium est, à forte dose, un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer et le cancer du sein. Le problème est que nous en trouvons de plus en plus partout donc nous y sommes plus exposés qu’il y a quelques années, ce qui nous rend plus susceptibles d’en subir les conséquences (le pire est le déodorant qui s’applique parfois sur une peau lésée donc plus absorbante) : cosmétiques, boîtes de conserve, eau du robinet, alimentation, ustensiles de cuisine… Attention ! La pierre d’alun est présentée comme une alternative naturelle à l’aluminium mais il en contient également.  

mercredi 1 octobre 2014

Bienvenue !


Plus j'avance dans la vie et plus j'ai envie de me sentir bien.
Bien dans ma peau, dans mon corps, dans mes cheveux, dans ma maison, dans mon entourage, dans ma vie en général.

Alors je lis des choses, je teste, je goûte, j'expérimente, je tente, je regarde, je recommence, je sens, je m'informe, j'écoute, je ressens, je teste… et je prends des notes.

Petit à petit je me passionne de toutes ces choses qui font mon quotidien, j'ai sans arrêt envie de dénicher de nouveaux trucs, je suis super excitée à chaque découverte puis je bassine mon entourage, plus ou moins proche, pour leur raconter tout ce qui m'enthousiasme tant.
J'adore partager, échanger, discuter autour de ces sujets qui sont ce que je mets sur mon corps et ce que j'ingère, comment ces produits sont faits et de quelle façon je les utilise. Il y a bien entendu un tas d'autres sujets sur lesquels j'aime dialoguer mais ces derniers temps ils sont moins présents dans mon esprit.

Dans ce lieu je veux parler cosmétiques naturels, cuisine saine, et mode(s) de vie heureux.

Bref je m'appelle Lucie, j'ai bientôt 27 ans, et je partagerai ici toutes mes explorations et mes trouvailles.

Bienvenue ici ! 

mardi 30 septembre 2014

Mallorca

Cette fois je me lance !
Et je commence par un hors-sujet… Original mais j'aime ça !

Il y a quinze jours j'étais sur l'île de Majorque avec mon homme, dans les Baléares, pour nos vacances. Je suis revenue pleine de belles images, de jolis souvenirs et un beau bronzage mais aussi avec deux ou trois bonnes adresses et bon plans que je meurs d'envie de partager avec ceux qui ont l'idée ou le projet de s'y rendre un jour.

Alors voici :

Playa de Palma / Can' Pastilla
Nous avons logé dans un hôtel réservé sur le net dans le cadre d'une offre "vol + hôtel", proche de Palma de Mallorca (la "capitale" de l'île) le long de sa plage (Playa de Mallorca).
Bonne idée car nous avons pu aller à la plage tous les jours, même les jours où nous nous sommes éloignés vers d'autres villes telles que Soller et Inca (j'en parlerai plus tard) !
En effet, ne marcher que trois minutes pour toucher le sable tiède du bout des orteils est très plaisant, et pouvoir accéder à la ville la plus proche grâce à des bus de ville réguliers et plutôt rapides (20 minutes pour arriver dans le centre-ville) est très pratique pour explorer autre chose que la mer méditerranée et son sable fin.

Cathédrale de Palma de Mallorca
Nous avons donc profité de Palma et de ses jolies ruelles piétonnes pleines de surprises lorsqu'on lève les yeux (balcons chargés de fleurs, verrières…).
Là-bas nous nous sommes baladés dans le centre historique, nous avons visité sa cathédrale (magnifique de l'extérieure mais chère à l'entrée pour le peu que l'on voit à l'intérieur) et son château de Bellver, nous avons acheté de quoi nous faire de super bons sandwiches au Mercat d'Olivar plaça de l'Olivar et un chapeau artisanal sur le marché de la plaça Major…
Beaucoup de balade et peu de visites en fait. C'est comme ça que nous voyageons la plupart du temps.
On observe l'architecture, les habitants, les bruits et les odeurs, on se laisse porter par nos sens et on fait souvent de jolies découvertes.

Le trajet en train vers Soller
Un jour, sur les conseils du guide que nous avions acheté avant de partir, nous sommes allés à Soller par le fameux train ancien datant du début du XXème siècle qu'ils ont conservé.
Le trajet était sensé être fabuleux mais, bien que le cadre du voyage et les paysages plutôt agréables à regarder par les vieilles fenêtres boisées du petit train, ce n'était pas sensationnel non plus. Bon, certainement mieux que le trajet par le train de la compagnie nationale, mais nous ne le saurons pas car nous avons fait le trajet du retour en bus.
Une fois arrivés à Soller, nous avions lu qu'il était bien d'aller au port de Soller par le tram, ancien lui aussi, ce que nous avons fait. La ville de Soller était très jolie mais son port encore plus !
Les yeux écarquillés, nous avons découvert un petit port magnifique (abstraction faite des boutiques touristiques qui longent la plage) dans une baie entourée de montagnes sous un ciel ensoleillé.
Nous sommes restés là tout l'après-midi, à nous émerveiller de la beauté de ce paysage, et nous avons déjeuné à la terrasse d'un restaurant qui servait des poissons pêchés du jour (Ribes restaurant, c/ Santa Cantalina, puerto de Soller). La note fut au final un peu salée mais c'était tellement bon que nous n'avons pas regretté !

Le port de Soller
Un autre jour, sur les conseils du guide toujours et d'après les avis trouvés sur internet, nous sommes allés dans la ville d'Inca.
Nous étions à la recherche d'artisanat local, Majorque étant réputée pour son travail du cuir surtout (la marque Camper vient de là !) mais aussi de la paille (paniers, chapeaux…), et nous avions lu qu'Inca était la ville du cuir par excellence, possédant un immense marché d'artisanat le jeudi matin.
Nous avons donc pris le train depuis Palma dans cet espoir… Quelle déception ! En effet, le marché démarre dés le devant de la gare : des dizaines de rues sont remplies de centaines d'exposants vendant des sacs et autres accessoires en cuir. Sauf que celui-ci vient du Maroc ou de Chine, pour les contrefaçons. Des centaines de moutons touristes s'affairaient au-dessus des étalages, émerveillés par les prix bas de ces produits.
Sérieusement, j'ai cru à une blague.
Nous avons cherché des artisans mais n'en avons pas trouvé un seul.
Nous sommes donc retournés à Palma déçus…
Un conseil donc : n'y allez pas ! Sauf si vous aimez les sacs Calvin Klain et Luis Vuittan.

Pour finir, nous avons fait du vélo (là-bas, on loue des vélos entre 4 et 10 euros la journée) : une balade le long de la playa de Palma en direction du sud, une autre en direction du nord pour atteindre le port de Palma en une heure depuis notre hôtel.
Cette deuxième fut la plus jolie. Nous avons longé des plages parfois pleines de parasols, parfois vides et sauvages, mais toujours bordant une mer transparente qui dégageait une multitude de bleus et verts différents, c'était superbe.

La balade à vélo vers Palma



Le port de Palma


Enfin, le soir après le dîner pris à l'hôtel nous allions marcher sur la balade maritime qui côtoyait les plages. Au milieu des bars et restaurants ultra touristiques, nous y avons découvert un bar douillet à la déco super qui nous a accueillis quasiment tous les soirs pour boire un cocktail maison - dans le sens pas en bouteille comme dans la majorité des autres endroits - (ils ont une sangria délicieuse !) sous le ciel étoilé et éclairés aux lampions et photophores dispersés tout le long de leur terrasse dans les arbres qu'ils ont laissés intactes.
Nous y avons également dîné un soir et c'était absolument délicieux !
Ce bar s'appelle Bon Vent et les serveurs y sont adorables.

Bon vent
Je termine mon premier article sur cette note poétique (c'est ce que ce bar m'a inspiré, de la poésie…) et je remercie mon amoureux de m'avoir fait la surprise de m'emmener sur cette île pour un voyage qui m'a enchantée.

A bientôt !