mercredi 8 octobre 2014

Paraben free ?


J’ai toujours adoré la beauté : les cosmétiques, le maquillage, les soins.

L’autre jour, j’ai cherché quand est-ce que j’avais commencé à m’intéresser aux composants des cosmétiques.
Et je crois que j’ai retrouvé. Du moins, j’ai retrouvé mon premier souvenir concernant ce sujet.

Je travaille dans le milieu médical et un jour j’ai entendu un médecin qui terminait une conversation et qui disait « Enfin bref, faites attention au paraben dans vos shampooings ! ».  J’avais déjà entendu ce mot, paraben, sachant qu’il avait une connotation négative mais sans en connaitre les raisons exactes ni ce qu’il faisait dans les cosmétiques. Je ne m’en suis pas préoccupée tout de suite après avoir entendu cette phrase tirée d’un médecin mais elle est, pour preuve, restée dans un petit coin de ma tête.

Quelques temps après, j’ai commencé à remarquer de plus en plus de mentions « sans paraben » dans les rayons Beauté lors du choix de mes produits de soin. Je sais qu’à cette époque j’allais déjà en parapharmacie pour certains produits (crèmes et démaquillant exclusivement) et pour les huiles essentielles. Ma mère m’avait partagé ce rituel de consommation. Pour les shampoings et autres produits du quotidien, je faisais mes achats en supermarché. Pour le maquillage, j’étais loin d’y penser.

Puis je ne me suis plus fiée à la simple mention « sans paraben » et j’ai commencé à vérifier à l’arrière des emballages si la composition ne comportait effectivement aucun paraben car il arrivait que certains produits n’en aient pas et que ce ne soit pas mentionné. Entre temps j’avais appris ce qu’était vraiment le paraben (une note en fin d’article) grâce à des lectures sur internet notamment.

Mes premiers achats « raisonnés ».

Ensuite, au fil de lectures sur des sites internet divers, j’ai constaté que le paraben n’était pas le seul composant qu’on s’appliquait sur le corps / les cheveux / le visage / les ongles et qui nous faisait mal sans qu’on puisse le remarquer (sauf pour certaines personnes qui font carrément des réactions cutanées mais je n’en fais pas partie).
J’ai donc commencé à surveiller également le phenoxyethanol et l’aluminium, ainsi que l’alcool et le parfum pour certains produits dans lesquels ces ingrédients me paraissaient insensés.

Comme la plupart des produits que l’on trouve dans le commerce contiennent tous ces composants pourris, j’ai voulu trouver des produits alternatifs et plus naturels.

Et j’ai découvert le milieu des blogs. Des plus informés (sur des astuces pour vivre au naturel) aux plus attrayants (sur la mode, le maquillage).  Une sorte de monde parallèle dans lequel on a envie de faire du bien à notre petit corps qui souffre, dans l’immédiat et à long terme, de toutes ces cochonneries qu’on lui étale dessus. Je m’y suis tout de suite sentie bien. J’apprends de nouvelles choses tous les jours et ça m’excite beaucoup !

Maintenant j’ai arrêté d’utiliser les produits qu’on trouve dans les supermarchés, et je boude un peu les parapharmacies aussi en cherchant sans cesse des alternatives à tout ce qu’on trouve dans ces endroits. Et j’y arrive bien. Je ne suis pas encore au point sur tout mais ça vient petit à petit.

En plus, en-dehors de mettre ma santé à l’abri, je n’en suis que plus jolie ! Ma peau est plus nette, j’ai meilleure mine, mes cheveux sont magnifiques… Que de compliments reçus.

J’adore partager toutes ces découvertes et ces expériences, j’aime « aider » les autres, c’est pour ça que je me suis lancée dans cette aventure. J’espère aider ceux et celles qui le souhaitent à trouver leurs propres alternatives et dialoguer sur ce sujet avec qui en a envie.

A bientôt !


Ce que nous savons de certains composants :
Le paraben est un conservateur utilisé dans les cosmétiques mais, à dose régulière, il est un perturbateur endocrinien c’est-à-dire qu’il agit sur nos hormones et peut avoir un effet sur notre fertilité !
Le phénoxyéthanol est un conservateur utilisé dans les cosmétiques mais il est reconnu comme allergisant, il peut provoquer de l’eczéma et de l’urticaire chez certains. Il serait également porteur de risques cancérigènes, de fertilité pour l’homme et de toxicité pour le foetus.

L’aluminium est, à forte dose, un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer et le cancer du sein. Le problème est que nous en trouvons de plus en plus partout donc nous y sommes plus exposés qu’il y a quelques années, ce qui nous rend plus susceptibles d’en subir les conséquences (le pire est le déodorant qui s’applique parfois sur une peau lésée donc plus absorbante) : cosmétiques, boîtes de conserve, eau du robinet, alimentation, ustensiles de cuisine… Attention ! La pierre d’alun est présentée comme une alternative naturelle à l’aluminium mais il en contient également.  

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