J’ai toujours adoré la beauté : les cosmétiques, le
maquillage, les soins.
L’autre jour, j’ai cherché quand est-ce que j’avais commencé
à m’intéresser aux composants des cosmétiques.
Et je crois que j’ai retrouvé. Du moins, j’ai retrouvé mon
premier souvenir concernant ce sujet.
Je travaille dans le milieu médical et un jour j’ai entendu
un médecin qui terminait une conversation et qui disait « Enfin bref,
faites attention au paraben dans vos shampooings ! ». J’avais déjà entendu ce mot, paraben, sachant
qu’il avait une connotation négative mais sans en connaitre les raisons exactes
ni ce qu’il faisait dans les cosmétiques. Je ne m’en suis pas préoccupée tout
de suite après avoir entendu cette phrase tirée d’un médecin mais elle est, pour
preuve, restée dans un petit coin de ma tête.
Quelques temps après, j’ai commencé à remarquer de plus en
plus de mentions « sans paraben » dans les rayons Beauté lors du
choix de mes produits de soin. Je sais qu’à cette époque j’allais déjà en
parapharmacie pour certains produits (crèmes et démaquillant exclusivement) et
pour les huiles essentielles. Ma mère m’avait partagé ce rituel de
consommation. Pour les shampoings et autres produits du quotidien, je faisais
mes achats en supermarché. Pour le maquillage, j’étais loin d’y penser.
Puis je ne me suis plus fiée à la simple mention « sans
paraben » et j’ai commencé à vérifier à l’arrière des emballages si la
composition ne comportait effectivement aucun paraben car il arrivait que
certains produits n’en aient pas et que ce ne soit pas mentionné. Entre temps
j’avais appris ce qu’était vraiment le paraben (une note en fin d’article) grâce
à des lectures sur internet notamment.
Mes premiers achats « raisonnés ».
Ensuite, au fil de lectures sur des sites internet divers,
j’ai constaté que le paraben n’était pas le seul composant qu’on s’appliquait
sur le corps / les cheveux / le visage / les ongles et qui nous faisait mal
sans qu’on puisse le remarquer (sauf pour certaines personnes qui font
carrément des réactions cutanées mais je n’en fais pas partie).
J’ai donc commencé à surveiller également le phenoxyethanol
et l’aluminium, ainsi que l’alcool et le parfum pour certains produits dans
lesquels ces ingrédients me paraissaient insensés.
Comme la plupart des produits que l’on trouve dans le
commerce contiennent tous ces composants pourris, j’ai voulu trouver des
produits alternatifs et plus naturels.
Et j’ai découvert le milieu des blogs. Des plus informés (sur
des astuces pour vivre au naturel) aux plus attrayants (sur la mode, le maquillage). Une sorte de monde parallèle dans lequel on a
envie de faire du bien à notre petit corps qui souffre, dans l’immédiat et à
long terme, de toutes ces cochonneries qu’on lui étale dessus. Je m’y suis tout
de suite sentie bien. J’apprends de nouvelles choses tous les jours et ça m’excite
beaucoup !
Maintenant j’ai arrêté d’utiliser les produits qu’on trouve
dans les supermarchés, et je boude un peu les parapharmacies aussi en cherchant
sans cesse des alternatives à tout ce qu’on trouve dans ces endroits. Et j’y
arrive bien. Je ne suis pas encore au point sur tout mais ça vient petit à
petit.
En plus, en-dehors de mettre ma santé à l’abri, je n’en suis
que plus jolie ! Ma peau est plus nette, j’ai meilleure mine, mes cheveux
sont magnifiques… Que de compliments reçus.
J’adore partager toutes ces découvertes et ces expériences, j’aime
« aider » les autres, c’est pour ça que je me suis lancée dans cette
aventure. J’espère aider ceux et celles qui le souhaitent à trouver leurs
propres alternatives et dialoguer sur ce sujet avec qui en a envie.
A bientôt !
Ce que nous savons de certains composants :
Le paraben est un conservateur utilisé dans les cosmétiques
mais, à dose régulière, il est un perturbateur endocrinien c’est-à-dire qu’il
agit sur nos hormones et peut avoir un effet sur notre fertilité !
Le
phénoxyéthanol est un conservateur utilisé dans les cosmétiques mais il est reconnu
comme allergisant, il peut
provoquer de l’eczéma et de l’urticaire chez certains. Il serait également
porteur de risques cancérigènes, de fertilité pour l’homme et de toxicité pour le
foetus.
L’aluminium
est, à forte dose, un facteur de risque pour la maladie d’Alzheimer et le
cancer du sein. Le problème est que nous en trouvons de plus en plus partout
donc nous y sommes plus exposés qu’il y a quelques années, ce qui nous rend
plus susceptibles d’en subir les conséquences (le pire est le déodorant qui s’applique
parfois sur une peau lésée donc plus absorbante) : cosmétiques, boîtes de
conserve, eau du robinet, alimentation, ustensiles de cuisine… Attention !
La pierre d’alun est présentée comme une alternative naturelle à l’aluminium
mais il en contient également.
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